première approche des liens ci-dessus :
Big Brother Awards France http://bigbrotherawards.eu.org/ BIG BROTHER dossier très complet Ligue des Droits de l'Hommehttp://www.ldh-toulon.net/spip.php?rubrique11708.07.09 (Lemonde) Les nouvelles tribus du Nethttp://www.lemonde.fr/archives/article/2009/07/08/les-nouvelles-tribus-du-net_1216676_0.htmlLe tmp/lab de Vitry a présenté plusieurs projets. Le plus spectaculaire est sans doute celui de N., génial créateur du "routeur Hadopi" : "L'expression a été inventée par des blogueurs qui ont imaginé le concept. Nous l'avons réalisé."
La loi Hadopi, qui instaure un système de surveillance et de répression des internautes téléchargeant des fichiers audio et vidéo illicites, est bien sûr l'ennemie numéro un des hackers. N., qui a travaillé quelque temps chez un fabricant de routeurs, a écrit avec quelques amis un programme capable de transformer un PC équipé d'un boîtier Wi-Fi ordinaire en arme offensive : "Il repère les réseaux Wi-Fi du voisinage, puis se met à craquer tous leurs mots de passe. Dès que nous avons les clés, nous pouvons créer un point d'accès virtuel", c'est-à-dire utiliser la connexion Internet du voisin à son insu. Pour éviter d'être repéré, le routeur de N. diffuse de façon aléatoire des adresses-machine fictives. Si un routeur "conquis" change de mot de passe, le système bascule automatiquement sur un autre signal Wi-Fi du voisinage - et commence aussitôt à attaquer le nouveau mot de passe.
Le "routeur Hadopi" permet aussi de surveiller ce que font les utilisateurs des réseaux "craqués", mais V., qui a travaillé sur le projet avec N., nie toute intention malfaisante : "Nous voulons seulement publier notre logiciel, et faire comprendre à tout le monde que les données techniques utilisées par l'Hadopi pour accuser les gens ne seront pas fiables. Grâce à nous, les juges ne pourront pas dire qu'ils n'étaient pas au courant."
11/06/2009 [arretsurimages] Les cyber-Sages : les Droits de l'Homme contre Hadopi http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2047Les grandes décisions du Conseil constitutionnel frappent comme la foudre. Non seulement par ce qu'elles disent, mais par la surprise qu'elles constituent. A la différence des initiatives du gouvernement, par exemple, souvent précédées de fuites de toutes sortes, les décisions des Sages déchirent comme des coups de tonnerre le ciel serein. MM. Debré, Joxe, Chirac, etc, ne sont pas des grands bavards.
La délicieuse surprise, pour le matinaute, de la décision Hadopi, c'est sa motivation principale, telle qu'elle ressort de l'article 12, que je ne résiste pas au plaisir de reproduire ici intégralement (et en toute légalité) : "12. Considérant qu'aux termes de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi " ; qu'en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d'accéder à ces services." Pour prolonger ce plaisir, et illustrer la philosophie du Conseil, tout matinaute peut se reporter au texte intégral de la décision.
Si les mots ont un sens, Sarkozy, Copé et Albanel n'ont pas seulement construit une usine à gaz inapplicable. Ils ont attenté, excusez du peu, aux principes de 89. Et pas à n'importe quel principe. Si l'accès à l'Internet représente un droit fondamental aux yeux du Conseil, ce n'est pas au titre de la liberté de s'informer (qui n'est même pas mentionnée). C'est au titre de la liberté de s'exprimer. Et c'est cette liberté-là, celle du blogueur en robe de chambre, ou du contributeur de forum, qui, aux yeux du Conseil, ne peut être limitée par l'administration, a fortiori en méconnaissant la présomption d'innocence. On n'a pas fini d'évaluer l'ampleur, et le recul historique, de la gifle ainsi administrée au gouvernement. On n'a pas fini de tirer, dans tous les recoins de la législation passée et à venir, les conclusions de ce rappel à l'essentiel. En attendant, dans nos robes de chambre, ne boudons pas notre plaisir matinal : cette décision est historique.
15/04/2009 [mediapart] HADOPI: comprendre Internet pour comprendre l'alternative http://www.mediapart.fr/club/blog/guyome/150409/hadopi-comprendre-internet-pour-comprendre-l-alternativeLors de l'examen du texte sur l'HADOPI, le streaming a été présenté comme une alternative légale et gratuite au téléchargement dit illégal. La bonne blague ! Dans les faits, allez sur Deezer choisissez une chanson, laisser la se charger - c'est à dire se télécharger sur votre ordinateur - puis allez fouillez dans vos fichiers temporaires ( /tmp sur Linux) à la recherche d'un fichier en Flash quelques choses. Voilà, vous avez votre chanson, il vous reste à la convertir dans le format que vous souhaitez. Peu de logiciels pirates ont cette simple efficacité.
A premières vues, la solution est, comme Mediapart le fait, de contrôler l'accessibilité. Il faut payer pour voir. Mais, las, internet c'est aussi des ordinateurs inter-connectés: dès que quelqu'un a le fichier, il peut le diffuser à nouveau. C'est là qu'interviennent les DRM, et leurs lamentables échecs: qui voudrai acheter de la musique qu'il ne peut pas écouter ?
Ainsi, les entreprises culturelles se meurent d'un double paradoxe, celui de vendre des copies quand tout est copie, et celui de contrôler l'accès dans un monde ouvert. Politiquement, l'alternative est la suivante: soit ces entreprises, telles que nous les connaissons, ne survives pas à Internet, soit Internet, tel que nous le connaissons, ne survit pas aux majors. C'est tout le débat sur l'HADOPI, soit on entre dans le filtrage et, in fine, les connections se feront en fonction de leurs contenus - comme si la poste regardai la lettre avant de l'envoyer - soit on trouve une nouvelle façon de payer les artistes et, pour l'instant, seule la licence globale est sur la table. L'avenir nous dira, si l'on a sacrifié Internet sur l'autel du tout marchant.
04/02 Nicolas Demorand critique le choix des journalistes pour interroger Sarkosy http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1069182,0.htmle présentateur des matinales de France Inter, Nicolas Demorand, a qualifié, mercredi 4 février, dans Le Parisien, de "fait du prince" le choix des médias invités à interviewer Nicolas Sarkozy jeudi soir pour l'émission "Face à la crise".
Quatre journalistes participeront à l'émission, Laurence Ferrari (TF1), David Pujadas (France 2), Alain Duhamel (RTL) et Guy Lagache (M6). France Inter n'a pas été choisie. "C'est le fait du prince. A partir de là, il y a les élus qui reçoivent l'onction et les recalés. Le critère du choix n'est ni rationnel ni transparent. C'est la même chose depuis le général de Gaulle, en passant par Chirac et jusqu'à Nicolas Sarkozy", estime Nicolas Demorand.
Le journaliste s'interroge également sur le choix d'Alain Duhamel comme intervieweur pour RTL, plutôt que Jean-Michel Aphatie présenté par la radio, selon lui, "comme le meilleur intervieweur de France". Sur son blog, Jean-Michel Aphatie a répondu mercredi matin au journaliste de France Inter. "Qui a choisi Alain Duhamel comme intervieweur ? L'Elysée ou RTL ? Réponse : RTL. Ou plus précisément, la direction de RTL. (...) RTL, modestement mais nettement, ne se laisse pas dicter sa conduite dans son travail".
26/01 Télévision : Quinze jours de vœux : comment Nicolas Sarkozy fabrique de belles images pour le 20 heureshttp://www.politique.net/2009012601-voeux-nicolas-sarkozy-fabrique-de-belles-images-pour-le-20-heures.htm Pendant la première quinzaine de janvier, Nicolas Sarkozy a prononcé plusieurs discours thématiques pour fixer l'orientation politique de l'année 2009. Tous les domaines ont été abordés : politique économique, culturelle, affaires étrangères, éducation, etc. Ces "vœux décentralisés" ont été prononcés à chaque fois dans des régions différentes et le programme correspondait toujours au même schéma : déplacement sur le terrain pendant la matinée, discours à midi ou en début d'après-midi afin que les journalistes aient le temps de faire le montage pour les journaux de 20 heures. Etant donné le contexte social difficile, chaque déplacement du chef de l'Etat a été minutieusement préparé pour éviter tout dérapage et offrir aux 20 heures de "belles images".
Mardi 25 novembre 2008 [LCPAN] : Télé publique : la reprise en mains ?http://www.lcpan.fr/emission/65518Faire sortir France Télévision du « diktat de l'audimat », c'est l'objectif affiché du Gouvernement. Comment ? En réduisant peu à peu, puis en éliminant totalement, la publicité de ses grilles de programmes. Dans un premier temps, après 20 heures, puis sur la totalité de l’antenne avec la couverture du territoire par la télévision numérique, en 2011.
L'idée semble louable mais elle butte sur le problème du financement. Comment combler les 450 millions de manque à gagner dû à la suppression de la publicité ? Solution apportée par le projet de loi : créer de nouvelles taxes. L'une sur le chiffre d'affaire des opérateurs du secteur audiovisuel, l'autre sur le chiffre d'affaires du secteur des communications électroniques.
Certains hurlent au scandale et se demandent qui a bien pu soumettre une telle idée au Président de la République.
En demandant, le 8 Janvier 2008, que « l'on réfléchisse à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques », Nicolas Sarkozy6272962732 aurait peut-être ouvert "la boîte de Pandore" de l'audiovisuel. Et ni la conjoncture nationale, ni la crise financière internationale, ne vont dans le sens de la suppression de la manne publicitaire.
L'idée d'une nouvelle télévision de culture, d'ouverture, est mise en avant avec son corollaire : l’indifférence aux volumes d’audience.
Vendredi 31 octobre 2008 [LCPAN] : Le stress de la presse ! http://www.lcpan.fr/emission/64211La presse écrite est en crise. En France, mais aussi en Europe.
Face à la concurrence de la presse gratuite et de l'information en ligne, le modèle français de l'information écrite hérité de l'après guerre vacille.
Le système est à revoir, tout le monde s'accorde là-dessus. Mais que faire ?
Quels sont les moyens, les méthodes, les nouvelles voies à emprunter pour assurer la pérennité de journaux ou de groupes de médias qui gardent l'analyse et la déontologie journalistique au cœur de leur métier ?
Quels doivent être les acteurs de ce changement ?
Pour faire face à cette crise et relever le défi d'une presse de qualité à l'heure de l'information brute et en continue le Président de la République à convoqué des "États Généraux de la Presse Ecrite".
Ils sont organisés autour de quatre pôles de réflexion, axés sur les métiers du journalisme, la gestion industrielle de la presse écrite, le rapport au citoyen et Internet. Ces états généraux doivent aboutir à des propositions concrètes permettant un changement en profondeur de la presse en France.
Mais est-ce le rôle du Chef de l'Etat que de s'immiscer dans ce que l'on appelle « le quatrième Pouvoir » ?
N'y-a-t'il pas ici une sorte d'ingérence du politique ?
Ou en tout cas un risque d’ingérence ?
Nous allons tenter d'y voir plus clair dans la situation actuelle et tacher de comprendre les différents enjeux des ces états généraux.
29 avril 2007 La vraie histoire de "Sarko mot à mot" et la vidéo complètehttp://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=2954Un documentaire jamais diffusé a fait surface il y a quelque temps sur le net.
Le principe est simple : des formules choc et des extraits pertinents des discours du candidat sont soumis au jugement de 25 Français. En marge de leur commentaire, des personnalités politiques et des acteurs de la société civile donnent leur point de vue. Edifiant. On ne comprend vraiment pas pourquoi aucune chaîne ne s’en est emparé...
Le programme, résultat d’un travail d’enquête de Florence Muracciole du Journal du Dimanche et de Gérard Leclerc de France 3, fait l’objet de bien des rumeurs. "Interdit", "censuré", "volontairement oublié... " Qu’en est-il vraiment ?
Ce que l’on peut dire aujourd’hui c’est que ce documentaire a été retiré du site Dailymotion et que l’explication de la direction de ce site a du mal à convaincre si l’on se réfère à un article paru sur le site France5
Les nombreux sites qui avaient relayé ce reportage ( René Balme, Antigone se sont retrouvés avec des "liens morts". La première partie du documentaire est toujours présente sur site vidéo de Google.
Le document complet est aussi visible sur le site de Marianne (note perso : disparu aussi ici...)
04/2007 : TF1 de la théorie de Bouygues à la triste réalité... Du discours pour acheter à la réalité pour vendre !
Et toute la pub pour les chaîne privées… C’est l’occasion de se souvenir
comment un jour, TF1, une chaîne publique a été privatisée. Sur quelles promesses et mensonges…L’audition du groupe Bouygues, candidat au rachat de TF1, par la CNCL (ancêtre du CSA, montée, illustrée et décorée.
http://latelelibre.fr/index.php/2008/10/la-maison-des-mensonges/