Collectif Angoulême Nord pour la Défense de l'Education en Danger
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1LYCEES mobilisés Empty LYCEES mobilisés Mer 4 Fév - 23:36

Admin

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http://revolte-lyceenne.moonfruit.fr/

18/02/2010 [rue89] Le monde musulman pourrait sortir des cours de seconde[/b]
http://www.rue89.com/%5Bblogid%5D/2010/02/18/le-monde-musulman-pourrait-sortir-des-cours-de-seconde-138880
[b]
22-01-2010 [lamaisondesenseignants] Les publications du Ministère sur la réforme des lycées

http://lamaisondesenseignants.com/index.php?action=afficher&rub=5&id=3613


samedi 29 août 2009 [francesoir] Enseignement Éducation - Recherche lycée, désespérément

http://www.francesoir.fr/societe/2009/08/29/education-lyc%C3%A9e.html

22/06/2009 [lepoint] Dernière ligne droite pour la commission de Martin Hirsch sur la jeunesse
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-06-22/derniere-ligne-droite-pour-la-commission-de-martin-hirsch-sur-la/917/0/354693

02/06/2009 [rue89] Réforme du lycée : ce que les lycéens ont dit à Descoing
http://www.rue89.com/2009/06/02/reforme-du-lycee-ce-que-les-lyceens-ont-dit-a-descoing

11/05/2009 [rue89] Moussa, lycéen : « Etre d'origine étrangère ne veut plus rien dire »
http://www.rue89.com/2009/05/11/moussa-lyceen-etre-dorigine-etrangere-ne-veut-plus-rien-dire

03/05/2009 [midilibre.] Quel regard portez-vous sur les lycéens de Jules-Guesde qui cumulent cours et travail rémunéré ?
http://www.midilibre.com/articles/2009/05/03/20090503-MONTPELLIER-Franck-RODRIGUEZ-Conseiller-pedagogique-d-39-education.php5

30 Avril 2009 [unl.] Victoire historique de l'UNL aux élections lycéennes au CSE : La réforme du lycée ne peut se faire sans nous !
http://www.unl-fr.org/actu_view.php?id=403

25 avril 2009 [liberation] Quand le Président se pique de philosophie : visite surprise au lycée.
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2009/04/nicolas-sarkozy-pr%C3%A9sidentphilosophe-.html

25/04/2009 [ france2] Le BAC se fera sans 76 enseignants-chercheurs
http://info.france2.fr/education/53750978-fr.php

10/04/2009 Le bac menacé: que de la tchatche?
http://www.lepost.fr/article/2009/04/11/1492007_le-bac-menace-que-de-la-tchatche.html

10/04/2009 [rue89] Comment Sarkozy s'est invité dans un lycée sans être chahuté
http://www.rue89.com/2009/04/10/comment-sarkozy-sest-invite-dans-un-lycee-sans-etre-chahute

09/04/2009 [cafepedagogique] A quoi sert l'indicateur des lycées ?

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/04/09042009Accueil.aspx
09.04.09 [ozp] Le même jour que le palmarès des lycées du Figaro, le ministère publie les "indicateurs des résultats des lycées", avec un dossier d’explication sur la nouvelle notion de plus-value de l’établissement
http://www.association-ozp.net/article.php3?id_article=6668


08/04/2009 [news.yahoo.] Nicolas Sarkozy plaide pour un rapprochement lycées-entreprises

http://fr.news.yahoo.com/4/20090408/tts-france-education-sarkozy-ca02f96_1.html

08/04/2009 Palmarès des lycées 2009 : la méthodologie du Figaro
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/07/01016-20090407ARTFIG00478-palmares-des-lycees-2009-la-methodologie-du-figaro-.php

07.04.09 [20minutes] Indicateurs des lycées: comment est calculée la performance d'un établissement ?
http://www.20minutes.fr/article/318555/France-Indicateurs-des-lycees-comment-est-calculee-la-performance-d-un-etablissement.php

02/04/2009 Colmar : le maire (UMP) fouettard prive de voyage les lycéens rebelles Par Chloé Leprince

http://www.rue89.com/2009/04/02/colmar-le-maire-fouettard-prive-de-voyage-les-lyceens-rebelles

Avril 2009 Indicateurs de résultats des lycée. Enseignement général, technologique et professionnel - résultats 2008

http://www.education.gouv.fr/cid3014/indicateurs-de-resultats-des-lycees.html

24/03/2009 contre un nouveau fichier : Stoppons Admission PostBAC

http://www.stopapb.com/


20/02/2009 [democratisation-scolaire]Sur la réforme des lycées
http://www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article25

10/02/2009 [médiapart] Frais de scolarité: les (très chères) conséquences d'une promesse de campagne
http://www.mediapart.fr/journal/international/100109/frais-de-scolarite-les-tres-cheres-consequences-d-une-promesse-de-campa

20/01/2009 [cafepedagogique] note de cadrage
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/consultation120209.pdf


jeudi 15 janvier 2009 : De l’ambition pour la réforme des lycées ; Conférence de presse

http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=4202

12/2008 : Réforme du lycée : un essai bloqué
http://.devenir.free.fr/appellycee.htm

(©️AFP / 11 décembre 2008 20h04)
BREST (France) - La contestation des lycéens français contre une réforme scolaire s'est poursuivie en s'amplifiant jeudi dans plusieurs villes pour la quatrième journée consécutive, émaillée d'incidents à Brest (ouest) et à Aix-en-Provence (sud-est).
A Brest, les gendarmes mobiles ont tiré quelques grenades de gaz lacrymogène contre un petit groupe de 150 à 200 jeunes, pour la plupart lycéens, qui tentaient de bloquer l'accès à un pont, a constaté un journaliste de l'AFP. Ces manifestants, sans banderoles ni slogans, ont de leur côté jeté des pierres sur les forces de l'ordre.
Ce scénario se reproduit chaque matin depuis lundi dans le centre de Brest en marge de manifestations lycéennes contre le projet de réforme du lycée, avec un petit groupe de jeunes affrontant les forces de l'ordre et commettant parfois des déprédations sur des véhicules, du mobilier urbain ou des vitrines de magasins.
A Rennes (ouest), quelque 3.500 lycéens, selon la police, se sont rassemblés en ville sans incidents. Plusieurs établissements de la capitale bretonne ont été bloqués. "Visiblement, le mouvement s'amplifie", a-t-on indiqué au rectorat.
Dans plusieurs grandes villes de l'Ouest, les manifestants lycéens ont dépassé le nombre de mille, ont déclaré les forces de l'ordre : 3.500 à Rennes, 1.600 à Nantes, 1.400 à Quimper, un millier à Caen. "Visiblement, le mouvement s'amplifie", a-t-on indiqué au rectorat.
A Aix-en-Provence, dans le sud-est, quelque 200 élèves qui ont bloqué pendant une heure jeudi matin le boulevard périphérique, ont été délogés par la police, qui a utilisé du gaz lacrymogène.
A Nîmes, dans la même région, la proviseure du lycée a été violemment bousculée et contusionnée par un groupe de jeunes manifestants, a fait savoir le recteur d'académie qui a décidé de porter plainte.
Selon le rectorat de l'académie d'Aix-Marseille, le fonctionnement de 18 établissements était perturbé et onze étaient bloqués dans la région dans l'après-midi.
Dans le reste du pays, des manifestations ont rassemblé des centaines de lycéens, notamment 500 à Bordeaux (sud-ouest) et 600 à Lille (nord), selon des sources policières.
Les lycéens s'opposent en particulier à la réduction du volume hebdomadaire des cours et craignent une augmentation du nombre d'élèves par classe.
Mercredi, parents d'élèves, enseignants, lycéens et étudiants avaient organisé une journée d'action contre les réformes du ministre de l' Xavier Darcos et les 13.500 suppressions de postes programmées en 2009.

Les lycéens mobilisés contre la politique de Xavier Darcos
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 10.12.08 | 18h20  •  Mis à jour le 10.12.08 | 19h57
"JE NE SUIS PAS MINISTRE DE L'HÉSITATION NATIONALE"
Xavier Darcos a dénoncé sur Europe 1 "un mélange de mensonges ou d'informations erronées de nature à affoler les opinions publiques, qui est de la véritable désinformation". Le ministre a assuré qu'il n'était pas question pour lui "de supprimer la maternelle", ni les "mathématiques" au lycée. Interrogé sur les violences survenues dans plusieurs villes, dont Brest, en marge de manifestations lycéennes, il a reconnu que "cela l'inquiétait", mais a indiqué qu'il ne "confondait pas les lycéens avec des bandes radicalisées qui viennent tout casser". Quant à savoir s'il va revoir ses réformes, il a répondu : "je ne suis pas ministre de l'hésitation nationale, j'ai un devoir pour les générations futures. Il s'agit de réformer dans un pays qui en a besoin", défendant en particulier sa réforme du lycée.
Comme en écho, l'ex-ministre PS Jack Lang a déclaré sur RMC, à l'adresse de M. Darcos : "Si vous continuez comme ça, l'éducation nationale, ce sera votre Vietnam." "Il y a un ras-le-bol, une colère (...) Les professeurs ne manifestent pas pour défendre des intérêts personnels, et je leur dis bravo. Bravo de faire ce travail de prise de conscience. Ils se battent parce qu'ils savent que l'école de la République est en grave danger", a-t-il ajouté. Pour lui, les réformes constituent "un plan pluriannuel de destruction de l'éducation nationale". "En demandant que chacun respecte les règles et les biens, j'appelle l'ensemble des Français à se dresser avec force, avec détermination, contre ce plan de destruction", a-t-il dit.
Une pétition, lancée fin novembre sur Internet par une centaine de maîtres d'écoles primaires, pour demander l'arrêt de la politique éducative menée par le gouvernement et la démission de Xavier Darcos, avait recueilli, mercredi, plus de treize mille six cents signatures électroniques. Elle n'était plus accessible en fin d'après-midi.

mardi 16 décembre 2008
Le point sur la mobilisation lycéenne
Malgré le report de la réforme du lycée, la mobilisation lycéenne se poursuit dans l'Ouest et dans le reste du pays. Notamment à l'appel de la Fidl qui demande la retrait pur et simple de la réforme Darcos. Le point à la mi-journée.
"Reculer pour mieux "
"Pour parler le langage populaire, il s'agit de reculer pour mieux , parce que si nous avions été uniquement à l'affrontement, uniquement sur la classe de seconde, nous risquions tout simplement d'avoir une crispation telle qu'on ne faisait rien du tout et donc nous enterrions la réforme", a déclaré ce mardi matin sur Europe 1 le ministre de l' Xavier Darcos,
"C'est pour sauver la réforme que nous avons pris" la décision de la reporter, a-t-il ajouté.
Désormais, le ministre ne va pas négocier simplement la réforme de la classe de seconde, mais "globalement la totalité de la réforme du lycée", y compris la première et la terminale, ainsi que "la question du statut des enseignants au lycée", a-t-il affirmé.

Retrait pur et simple
L'organisation lycéenne Fidl réclame le "retrait" de la réforme du lycée envisagée jusqu'à présent par le ministre de l' Xavier Darcos, mais sans être opposée au principe d'une réforme du lycée, a déclaré sa présidente, Alix Nicolet.
Les lycéens veulent maintenir la pression sur Darcos

LEMONDE.FR | 15.12.08 | 19h55  •  Mis à jour le 15.12.08 | 20h48
L'annonce, lundi 15 décembre, du report de la réforme du lycée n'a pas empêché les lycéens parisiens de continuer à mobiliser contre les projets du gouvernement.
"Darcos veut nous endormir !", s'emporte Ilia, 15 ans, élève de seconde au lycée Jules-Ferry à Paris. Perché sur une poubelle devant l'établissement, il a appelé, lundi matin, ses "camarades" à continuer la lutte. Bombers noirs, rangers noirs et tracts en main, le jeune garçon dénonce les "manœuvres du gouvernement pour casser le mouvement lycéen". "Peu importe que la réforme soit reportée d'un an, ça ne fera pas oublier les suppressions de postes", dit-il.
Même son de cloche du côté des élèves du lycée Racine, venus rejoindre leurs camarades du 9e arrondissement. Pour Maélis, 16 ans, élève en 1re L, le ministre de l'éducation "cherche seulement à calmer le jeu alors que la mobilisation prend de l'ampleur et que des manifestations se préparent". Le report de la réforme "n'est en rien une victoire et les discussions promises ne risquent pas d'aboutir", explique-t-elle dans le froid.
"Ce que nous voulons, c'est la suppression de cette réforme", renchérit Lola, 16 ans, élève en 1re S dans le même établissement. Cheveux blonds coupés ras et bonnet de Père Noël, elle fait partie des coordinateurs du mouvement lycéen dans le nord de la capitale. Son téléphone vissé à l'oreille, elle égrène liste en main le chapelet des blocages en cours ou à venir dans les établissements parisiens : "Balzac, Quinet, Carnot, Lamartine peut-être...".
Mais comme beaucoup de meneurs lycéens, Lola craint que la mobilisation ne s'essouffle à l'approche des vacances. L'annonce du report de la réforme a tout de même jeté un froid. "J'ai eu des coups de fil de camarades qui se demandent si le mouvement tombe à l'eau. Ça risque d'être un peu confus demain dans l'esprit de tout le monde", reconnaît-elle.
Elise Barthet


22/11/2008 [skhole] Réforme du lycée : un remède pire que le mal ?
http://skhole.fr/r%C3%A9forme-du-lyc%C3%A9e-un-rem%C3%A8de-pire-que-le-mal

16 novembre 2008 Réforme du lycée. Darcos et les élus CVL
https://www.youtube.com/watch?v=cDZVH2eWBe4
Samedi 15 Novembre dans l'amphithéâtre de l'école polytechnique 600 lycéens sont réunis pour discuter de la réforme des lycées. Le ton commence à monter et M. Darcos répond directement aux élèves.

13/11/2008 [mediapart] Le lycée de Xavier Darcos : un miroir aux alouettes ?

http://www.mediapart.fr/club/blog/christian-laval/131108/le-lycee-de-xavier-darcos-un-miroir-aux-alouettes



Dernière édition par Admin le Ven 26 Fév - 23:03, édité 31 fois

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2LYCEES mobilisés Empty Re: LYCEES mobilisés Mer 4 Fév - 23:37

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Réforme du lycée : un recul symbolique, par Françoise Fressoz
LE MONDE | 16.12.08 | 14h32  •  Mis à jour le 16.12.08 | 16h29
l faut probablement mettre sur le compte du "syndrome grec" le recul que vient d'opérer Xavier Darcos sur la réforme du lycée. Après "consultation" et "accord" du chef de l'Etat, le ministre de l'éducation nationale a décidé de différer d'un an la réforme du lycée, effectuant une volte-face aussi spectaculaire qu'inattendue. "Le moratoire ne fait pas partie de mon vocabulaire", assurait encore le ministre le 28 août, dans un entretien au Monde, tandis que l'Elysée vantait le "volontarisme" et "l'habileté" de ce poids lourd du gouvernement, qui, malgré l'ire des syndicats, accumulait les annonces de réformes, au nom de l'"intérêt de l'élève". Le 14 décembre encore, M. Darcos présentait dans Le Journal du dimanche la réforme de la classe de seconde qu'il devait détailler deux jours plus tard, avant de brusquement tourner casaque.
Les vieux routiers de l'éducation nationale seront enclins à l'indulgence. Avec les jeunes, rien n'est jamais simple. La preuve ? Le nombre de réformes différées ou retirées dès que l'on tente de réformer leurs études ou leurs modes d'insertion dans la vie professionnelle. Quelques rappels ? 1986 : révolte des étudiants contre la loi Devaquet qui prévoyait d'accorder une autonomie élargie aux universités. Manifestations montres. Un mort. Jacques Chirac, premier ministre, est contraint de retirer la réforme.
En 1994 : Edouard Balladur, premier ministre, propose le contrat d'insertion professionnelle (CIP), qui prévoit de rémunérer à 80 % du smic un premier emploi. Après un mois de manifestations qui vont crescendo, M. Balladur jette l'éponge et lance un grand questionnaire auprès des jeunes pour tenter de mieux comprendre leur état d'esprit. 2003 : M. Chirac, devenu président de la République, pousse son ministre de l'éducation nationale, Luc Ferry, à renoncer au projet de loi sur l'autonomie des universités, qui a engendré une très forte mobilisation des étudiants. 2005 : le même Jacques Chirac enjoint son nouveau ministre de l'éducation nationale - un certain François Fillon - à suspendre la réforme du bac, qui prévoit d'introduire une dose de contrôle continu. Le fait de toucher à cet examen, symbole de l'égalité républicaine, a déclenché une forte mobilisation lycéenne.
En 2006, M. Chirac somme Dominique de Villepin de renoncer au contrat première embauche (CPE), qui, plus souple que le CDI, est destiné à faciliter l'insertion professionnelle des moins de 26 ans, mais est vécu par des millions de jeunes comme une institutionnalisation de la précarité. A chaque mouvement, les mêmes craintes : peur d'une formation au rabais, d'un déclassement, d'une marchandisation de l'école.
On pourrait tranquillement continuer la litanie des reculs en racontant qu'en 2008 Nicolas Sarkozy, devenu président de la République, a contraint son ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, à différer la réforme du secondaire en raison d'importantes manifestations de rue. Sauf que cette fois-ci rien ne s'est passé comme avant. La reculade a eu lieu avant les manifestations monstres. Sur une simple crainte : celle de voir un mouvement mal contrôlé dégénérer. Et elle a été décidée avec l'accord de M. Sarkozy, qui, pendant toute la campagne présidentielle, avait promis de réformer la France sans faiblir. Il fallait alors entendre M. Fillon, qui devait devenir son premier ministre, fulminer contre "les reculs" que lui avait imposés M. Chirac et réclamer "une rupture avec l'immobilisme". "La réforme de l'école est possible. Il suffit de tenir, de ne pas se laisser impressionner par des mouvements finalement très minoritaires et clairement instrumentalisés par tous ceux qui ont intérêt au maintien du statu quo", écrivait le futur hôte de Matignon en septembre 2006 dans La France peut supporter la vérité (Albin Michel).
"SYNDROME GREC"
C'est là que l'on peut parler d'un "syndrome grec". En d'autres circonstances, c'est-à-dire sans la crise économique, qui fait de nouveau peser de fortes menaces sur l'insertion des jeunes, sans la situation tendue dans les banlieues, qui fait craindre une explosion de violence à la moindre intervention policière, sans l'exemple de la Grèce, qui fait redouter une révolte des jeunes à la moindre étincelle, il est probable que le ministre de l'éducation nationale n'aurait pas cédé aussi vite. Un débat a agité sur ce point le gouvernement et l'Elysée. Les plus prudents ont gagné, jugeant la situation suffisamment tendue pour qu'il soit nécessaire de calmer le jeu.
Ce n'est pas tant l'ampleur du mouvement lycéen commencé il y a une quinzaine de jours qui a inquiété que le fait qu'il soit largement spontané, mal encadré et parfois violent. "Des lycées voient débarquer des jeunes dont on ne sait pas d'où ils viennent... Ces perturbateurs ne savent pas contre quoi ils manifestent. Ils parlent de la "loi Darcos", alors qu'il n'existe pas de "loi Darcos". C'est un mouvement sans mots d'ordre", relevait, non sans inquiétude, M. Darcos dans son entretien au Journal du dimanche. Derrière ce constat, le risque d'une vraie défiance de la jeunesse à l'égard du pouvoir, alors que les suppressions d'emplois dans l'éducation nationale - 11 200 dans le budget 2008, et encore 13 500 dans le budget 2009 - font craindre, y compris chez les enseignants, une école au rabais.
La question est maintenant de savoir quel sera le prix politique de ce recul, le premier d'envergure depuis que M. Sarkozy a été élu président. L'intéressé ne manque jamais de rappeler qu'il faudra un quinquennat entier pour juger de l'état d'avancement de ses réformes. Lorsqu'il est bloqué d'un côté, il fonce de l'autre. D'où l'acharnement présidentiel à faire adopter, malgré les résistances de sa majorité, la proposition de loi sur le travail du dimanche ; d'où aussi son souci d'appliquer sans délai, pratiquement à la hussarde, la réforme de l'audiovisuel public. Sur ces deux terrains, il juge les risques de réaction de l'opinion minimes. Sur l'école, il les considère élevés, préférant courber l'échine plutôt que d'être acculé, comme naguère Dominique de Villepin, à l'abandon en rase campagne.
A entendre le ministère de l'éducation nationale, la réforme du lycée existe toujours. Elle n'est que différée d'un an, le temps que le malentendu soit dissipé. Mais alors il faudra changer de méthode et ramener dans le jeu des syndicats brusquement requinqués dont il était naguère de bon ton de s'affranchir. "Je ne cogère pas", se vantait, début novembre, Xavier Darcos. A voir.
Courriel : fressoz@lemonde.fr.
Françoise Fressoz (Service Europe-France)


"Le ministre recule pour mieux nous arnaquer"
LE MONDE | 18.12.08 | 14h55  •  Mis à jour le 18.12.08 | 17h54
Pour les lycéens hostiles à la "réforme Darcos", le jeudi 18 décembre, deux jours avant les vacances de Noël, devait être, avec des manifestations dans toute la France, une nouvelle date mémorable dans un mouvement qu'ils assurent être encore en phase ascendante. Le report d'un an de la réforme, annoncé lundi par le ministre de l'éducation, qui promet de "tout reprendre à zéro", est considéré par eux comme une première victoire en même temps qu'un "piège" dont il leur faudrait se garder. "Les lycéens ne sont pas dupes" et "restent mobilisés" dit l'Union nationale lycéenne (UNL), tandis que pour la Fédération indépendante démocratique et lycéenne (FIDL), le ministre de l'éducation, "recule pour mieux nous arnaquer". Dans les cortèges ou aux portes des lycées bloqués, cette défiance est souvent exprimée de manière encore plus rude.

"De toute façon, c'est des beaux parleurs, ils sont là à nous faire des promesses mais ce qu'ils préparent, c'est sûr que ça nous pénalise", dit Halimata Barry, interrogée mercredi matin devant le lycée polyvalent d'Alembert, dans le 19e arrondissement parisien. En classe de première STSS (sciences et techniques de la santé et du social), elle est persuadée que le but du ministre, quoi qu'il en dise, "c'est uniquement de faire des économies". Aziza Merryl, élève dans la même classe, est convaincue que diviser l'année en semestres cache la volonté de réduire le temps de scolarisation. "Darcos, il veut enlever un trimestre", assure-t-elle. Le principe du lycée "à la carte" ne lui dit rien de bon  : "Si on m'avait donné le choix, quand je suis arrivée en seconde, je n'aurais pas eu la tête à travailler". Aziza se dit décidée à "relire la réforme pour pouvoir mieux argumenter", mais toutes deux semblent imprégnées de l'idée que tout ce qui vient du gouvernement ne peut être qu'à leur détriment et qu'elles sont, comme le dit Halimata, "obligées de descendre dans la rue pour se défendre", au risque d'y être piégées par des débordements violents qu'elles ne pratiquent ni ne souhaitent.

Nolwenn Lamy, en seconde au lycée Gérard de Nerval de Noisiel (Seine et Marne), un autocollant de la FIDL sur sa casquette, n'est en fait, "pas encore adhérente" de cette organisation. Les "échos très favorables" dans son établissement lui laissent espérer que la manifestation de jeudi à Paris sera massive. La dernière "manif", elle l'a faite dans le service d'ordre et à reculons, en s'égosillant pour contenir les éléments les plus survoltés. "Des casseurs, il n'y en pas tant que ça", assure-t-elle, jugeant que la bataille contre de possibles dérapages violents n'était "absolument pas perdue d'avance". En revanche, faire confiance au ministre lui paraît impossible. "Ce qu'il a fait, c'est un coup de pub pour faire taire le mouvement, mais depuis le début, entre Darcos et les lycéens, c'est un dialogue de sourds  : ce qui compte le plus pour lui, ce n'est pas réformer le lycée, c'est réduire les postes". Pour Nolwenn, le mouvement lycéen ne pourrait désormais s'arrêter que "si un dialogue s'ouvre et si nos syndicats nous disent qu'il est sérieux".
Pour Devi Langouët, 16 ans, en première L à Rennes (Ille-et-Vilaine), responsable départemental de l'UNL, le mot clé reste celui de suppression. "Tant que les suppressions de postes sont maintenues, on continue". Il ne voit pas les vacances d'hiver comme un obstacle. "Si les suppressions de postes ne sont pas remises en cause, ça va s'enflammer. Il y aura de la rage. Des blocages et pas que des blocages de lycées", dit-il, tout en assurant qu'il ne "souhaite pas cette radicalisation". Juliette Ducrocq, elle aussi élève de 1ère L, mais au lycée Saint-Sernin de Toulouse (Haute-Garonne), est certaine que le mouvement "va continuer en janvier avec plus de vigueur. La machine se met en route dans tous les établissements. Les lycéens sont plus mobilisés, mieux organisés que l'an dernier, plus soudés aussi", observe-t-elle. D'avance, elle "désapprouve d'éventuelles violences" mais juge que "si le gouvernement s'obstine, il portera sa part de responsabilité".
Interrogé mercredi soir, François Lucchini, élève de 1ère S du lycée Joliot-Curie, à Aubagne (Bouches-du-Rhône), lui aussi responsable départemental de l'UNL, rappelle que son établissement "est bloqué depuis la semaine dernière". Et ça ne s'arrêtera pas là. "En janvier, les lycéens seront toujours présents. S'il n'y a plus de blocage, nous trouverons d'autres moyens de nous faire entendre". Evoquant les "débordements" qui viennent "dégrader l'image" du mouvement, il souligne que cette violence, rejetée par les organisations lycéennes, "reste marginale" et n'a "rien à voir avec ce qui se passe en Grèce". Pour Clément Mauger, lycéen en 1ère économique et sociale à Bayeux (Calvados), ce n'est vraiment "pas le moment de relâcher la pression" sur M. Darcos, car "ce n'est pas quand on arrive enfin à pousser une énorme pierre que l'on recule".
Il y a aussi ceux qui ne sont pas aux manifestations. Parce qu'elle redouble sa terminale S au lycée Rodin, à Paris, Ambre Langelotti, 18 ans, en fait partie : elle n'est "pas dans le mouvement" cette fois-ci, alors qu'elle y participait en avril-mai. "J'ai déjà loupé le bac une fois, il faut que je bosse. Cela dit, je suis contente que le mouvement ait fait sauter la réforme. Je suis pour les manifs, mais pas pour les blocus. Les blocus ne sont pas démocratiques". Ambre se déclare aussi "contre la violence". "Mais, ajoute-t-elle, il faut reconnaître qu'elle a permis de faire reculer la réforme." Le même point de vue est exprimé par Paul Lecat,18 ans lui aussi, en hypokhâgne au lycée Lamartine, à Paris et pour cette raison moins investi cette année bien que militant de Sud-lycéens. Entre autres débordements, il cite "les agressions de proviseurs qui ne sont pas acceptables". "Mais sans la violence et les affrontements en province, les journalistes, estime-t-il, n'auraient pas couvert le mouvement et il n'y aurait pas eu de recul sur la réforme."

29/09/2008 [mediapart] Le lycée de leurs rêves: l'exemple de Jean-Renoir, à Bondy
http://www.mediapart.fr/journal/france/290908/le-lycee-de-leurs-reves-l-exemple-de-jean-renoir-a-bondy

17/01/2007 [Nouvel Obs] : POLEMIQUE. Bonnet d`âne pour le bac scientifique ?
http://videos.nouvelobs.com/video/iLyROoafYcs1.html

[HUMOUR] Lycéens Go Home ! L'humeur... de Didier Porte sur France Inter
https://www.dailymotion.com/video/x7p05c_lycens-go-home_fun



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20/01/2009 [cafepedagogique] note de cadrage
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/consultation120209.pdf
L’actualité du jour c’est aussi la réforme du lycée avec cette note de cadrage mise en ligne par le Café Pédagogique où Xavier Darcos invite les recteurs à consulter "très largement les autorités civiles, intellectuelles,professionnelles, les leaders d’opinion" sur la réforme du lycée. La note entend aussi inviter les syndicats et les organisations lycéennes à participer à la consultation. L’essentiel du document concerne la consultation des élus lycéens qui se fera de mars à juin. Elle envisage des ateliers sur des points précis : orientation, vie lycéenne, aide personnalisée, lutte contre l’échec, égalité des chances, socle commun, décloisonnement, autonomie etc. Chaque réunion donnera lieu à une synthèse. Elles seront mises enligne à partir du mois de mars sur un site national et aboutiront à une synthèse nationale. On y évoque aussi les expérimentations qui sont actuellement en discussion dans un certains nombre d’établissements. Le ministre fixe à ses recteurs la candidature d’une dizaine d’établissements par académie d’ici le premier mars. Le ministère en retiendra 100. Le document fixe les objectifs prioritaires de ces expérimentations : taux de réussite au bac, diminution des redoublements en seconde, accompagnement individualisé, semaine de bilan et d’orientation, préparation à l’enseignement supérieur, association des parents. Les critères sont assez larges pour que de nombreux établissements puissent proposer un projet.
Cela n’est pas sans créer des polémiques. Le SNES, syndicat majoritaire est contre ces expérimentations. On peut s’étonner que ces expérimentations soient accompagnées de moyens supplémentaires (3 ou 4 postes en plus) alors qu’on est dans un contexte de suppression de 13 500 postes. A ce propos, cela peut aussi fournir un argument : si le MEN estime à 3 ou 4 postes les moyens nécessaires à l’expérimentation - dans cette période de vaches maigres - c’est effectivement ce que coûte cette réforme !
On notera aussi que normalement l’expérimentation telle qu’elle est prévue dans l’article 34 de la loi Fillon prévoit que les expérimentations viennent des équipes et des projets des établissements. Ici c’est un peu l’inverse . Mais si ces projet permettent de lever la critique souvent émise du “c’est pas faisable, ça peut pas marcher”, peut-être que les équipes pourront se saisir des des opportunités pour innover.
Mais ici dans le cas précis, ces expérimentations ajoutent de la confusion sur le pilotage de la réforme. Ce point devrait être éclairci et cela suppose aussi qu’un cadrage national soit rendu public et permette de lever les ambiguités et d’aboutir à une évaluation rigoureuse
France : le mouvement lycéen s'amplifie contre la réforme scolaire.

Lola, lycéenne à Paris, mobilise par SMS et Facebook

LEMONDE.FR | 16.12.08 | 20h34 • Mis à jour le 16.12.08 | 20h34
Quand elle ne distribue pas de tracts devant le lycée Racine (8e arrondissement), Lola, 16 ans, court de blocages en AG. Jules Ferry, Balzac, Quinet, Lamartine, Carnot, Condorcet... La liste des établissements mobilisés contre la réforme s'égrène comme un chapelet. Au sein du "mouvement lycéen Paris-Nord", une poignée d'élèves s'efforce depuis une semaine de coordonner leurs actions. Ils ont entre 15 et 18 ans et traînent déjà une certaine expérience de la mobilisation.

Elève en 1re S, Lola est fille d'enseignants et passionnée de natation. Au moment du CPE, elle était encore au collège. Mais elle en a gardé une trace. Surtout, comme la plupart de ses camarades, l'adolescente a participé en 2007 aux manifestations contre la loi Pécresse sur la réforme de l'université. "Le mouvement était mal coordonné et s'est vite essoufflé " se souvient-elle." Cette année, nous essayons vraiment de nous organiser."
Grâce aux réseaux tissés à l'époque, elle a recontacté ses anciens camarades de manifs. Via SMS et Facebook, ils se sont tenus informés au jour le jour des avancées du mouvement. Forcément, "avec le Web, on touche un maximum de gens", explique la jeune fille. Par mail, les tracts passent d'un lycée à l'autre.
HORS DES SYNDICATS
"Le changement, cette année, c'est que la mobilisation n'est pas contrôlée par les syndicats. Nous agissons en toute autonomie", souligne Björn, 16 ans, également élève en 1re S à Racine. Même si elle est régulièrement en contact avec l'Union nationale lycéenne, Lola partage cet avis."Nous ne voulons pas passer pour les marionnettes des syndicats", dit-elle. "Cette réforme nous touche directement, il est important de montrer qu'on réfléchit et qu'on agit par nous-mêmes." La facilité à communiquer permet de passer outre les organisations existantes.
L'expérience acquise permet de mieux s'organiser : des blocages plus efficaces devant les lycées, l'élection de services d'ordre pour faire face aux débordements. "Il y aura toujours des gens pour croire qu'on bloque pour ne pas aller en cours. On ne fait pas ça pour s'amuser. Notre objectif, c'est d'informer un maximum de personnes sur nos craintes et les zones d'ombre qui subsistent dans la loi", insiste Lola.
Comme beaucoup de meneurs lycéens, elle craint aujourd'hui que la mobilisation ne retombe après les vacances de Noël. "Il se peut que les élèves reviennent gonflés à bloc ou, à l'inverse, qu'ils se démobilisent complètement." Elise Barthet



Dernière édition par Admin le Dim 14 Juin - 10:16, édité 1 fois

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